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Investir dans les forêts françaises : un choix vert et lucratif

Stable, tangible et fiscalement avantageux, l’investissement forestier séduit de plus en plus d’épargnants en quête de valeurs refuges face à la volatilité des marchés.

Une valorisation régulière et résiliente
Entre 2014 et 2023, la valeur des forêts françaises a progressé de 30 %, soit +3,6 % par an en moyenne. Contrairement aux marchés financiers, souvent chahutés (le CAC 40 a chuté de -14,5 % en 2018 et de -35 % en mars 2020), la forêt affiche une stabilité remarquable, même en période de crise sanitaire ou d’inflation.

Rendement modeste, mais sûr
L’exploitation du bois, la chasse ou l’écotourisme permettent un rendement brut compris entre 1 % et 2 %, selon les régions et les types de forêts. Cette source de revenus s’ajoute à l’appréciation patrimoniale.
 

L’investissement forestier bénéficie par ailleurs d’un cadre fiscal très incitatif :
• Abattement de 75 % sur la valeur en cas de donation ou succession,
• Exonération partielle d’IFI,
• Réduction d’impôt jusqu’à 25 % grâce au dispositif DEFI Forêt, prolongé jusqu’en 2027.

Un actif durable, aligné avec les critères ESG
La forêt coche toutes les cases des investissements responsables (ESG) :
• Environnement (E) : stockage de carbone, biodiversité, lutte contre l’artificialisation ;
• Social (S) : emplois ruraux et soutien au tissu économique local ;
• Gouvernance (G) : gestion encadrée (plans de gestion, certifications PEFC/FSC).
Les fonds ISR et family offices s’y intéressent de plus en plus.

Un patrimoine vivant et stratégique
Avec 17,1 millions d’hectares, la forêt couvre 31 % du territoire français. Elle gagne chaque année du terrain (+0,6 %) et représente le 3ᵉ stock de bois sur pied en Europe. Environ 75 % des forêts sont privées, détenues majoritairement par de petits propriétaires.
 

Le prix moyen en 2023 était de 4 750 € par hectare, mais varie fortement selon la taille et la localisation. Les grandes parcelles, mieux valorisées, sont les plus recherchées.
 

Sur le long terme, certaines forêts ont généré des plus-values de +20 à +30 % en 10 à 20 ans, confirmant leur statut de valeur patrimoniale de fond de portefeuille.
 


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