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04
Août
2021
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Merci ! "Penser sans n'être qu'un penseur"
Madame, Monsieur, chers clients,
Profitant d’un mois d’août de répit avant une rentrée qui s’annonce mouvementée, je voulais aujourd’hui dire un grand merci à vous qui êtes mes clients ou sur le point de le devenir.
Merci d’accorder votre confiance à un conseiller en gestion de patrimoine qui s’efforce au quotidien de rester indépendant tant dans ses convictions que dans les produits qu’il propose, tâche éminemment complexe dans un monde où le lobby financier est omniprésent.
Merci aux plus anciens d’entre vous de m’avoir suivi à travers les périodes financières compliquées qu’ont été 2008, 2011, 2016, 2018 et bien entendu la plus dévastatrice de toutes en 2020.
Merci aux clients plus récents car il n’est pas évident dans ces temps perturbés de faire confiance à un petit cabinet quand votre culture financière a toujours été influencée par les mastodontes de la banque et de l’assurance. Fort heureusement, proximité, transparence et réactivité sont des valeurs qui comptent pour vous.
Lors du printemps 2020, au début de la pandémie, là où les clients des réseaux institutionnels ont paniqué devant la baisse soudaine des marchés, pas un seul de mes clients n’a souhaité prendre de décision extrême, y compris parmi les plus récents.
J’avoue en être fier ! Sans doute cela doit s’expliquer par la volonté d’avoir toujours communiqué sur la situation. Et c’est aussi parce que cette confiance nous est réciproque et que je sais pouvoir échanger en toute transparence avec chacun d’entre vous.
Merci tout particulièrement à vous qui me faites l’honneur d’avoir contracté une mission de suivi patrimonial. Vous savez que je suis toujours sur le pont à vous apporter des services dédiés et personnalisés. Dans un pays où verser des honoraires à un indépendant du patrimoine n’est pas naturel, c’est là un acte qui préfigure le rapport de demain entre l’épargnant et son conseiller, que les directives européennes visent à priver de toute rétro-commission sur les produits mis en place. Je vous réserverai toujours le plus grand dévouement.
Enfin merci à vous qui n’hésitez pas à parler de moi à vos proches. Au plan du conseil en droit civil comme de l’optimisation fiscale ou s’il s’agit de proposer des investissements financiers et immobiliers sélectionnés avec le plus grand soin, je leur apporterai le même service que je vous ai toujours apporté.
Tout cela m’encourage dans les convictions qui sont les miennes. Pardon de ne pas être dans le sens du « vox populi » mais j’irai toujours, dans mes humbles moyens, à l’encontre des politiques, médias et institutionnels qui veulent dicter votre pensée économique. Pour le plus grand intérêt de chacun d’entre vous.
Passez un très beau mois d’août !
Philippe Paris
Le saviez-vous ?
L'argent de votre livret A... est investi dans le social, les PME et la bourse !
Depuis le 1er février 2020, le taux du Livret A est à son point le plus bas. S’il n’y avait pas de seuil plancher fixé à 0,50 %, il ne devrait même rapporter que 0,10 %. Pourtant, le livret A reste le placement chéri des français : tout le monde en possède un et c’est souvent le premier placement que les parents ou grands-parents ouvrent pour leur progéniture.
Mais savez-vous où vont les 323 milliards d'euros actuellement déposés sur les 55 millions de Livrets A ? Car l’utilisation de l’argent placé sur le livret A est strictement encadrée.
Environ 60% de cette manne est confiée à la Caisse des dépôts et consignation, le reste restant acquis aux banques, qui ne peuvent pas l’utiliser à leur guise et sont soumises à des contraintes du code monétaire et financier.
Au total, 40% des dépôts se transforment en prêts aux bailleurs sociaux pour financer la construction ou la réhabilitation de HLM et 40% sont prêtés aux PME. Les derniers 20% sont investis par la CDC dans des obligations et des actions pour assurer la liquidité des dépôts.
Curieux produit, qui finance une partie de l’économie mais n’offre qu’un infime taux de rendement qui ne permet même pas de compenser l’inflation, et reste soumis à des règles que peut modifier à tout instant le ministre de l’économie…
Pourtant tous les français ont un livret A. Alors que ce ne devrait être qu’un support de proximité pour les besoins immédiats, ils passent toute leur vie à le remplir sans le toucher et leurs enfants en héritent... avec une taxation sur la succession qui va jusqu’à 20 ou 30%. Quel gâchis !
Vous souhaitez autre chose que le livret A pour vous-même, vos enfants ou petits-enfants ? N’hésitez pas à nous contacter…
Jours de marchés
Le CAC 40 présente enfin en juillet la consolidation attendue, tant son indiscipline des derniers mois méritait une bonne correction. Il est descendu à 6.253 points, soit -9,35% par rapport à son point le plus haut du 18 juin dernier.
Mais la baisse de l’indice, justifiée par les craintes de ralentissement de la relance économique devant l’explosion du variant delta, a été de courte durée. Les banques centrales sont vite intervenues pour rassurer les marchés : « On n’hésitera pas à injecter des liquidités si ça va mal et on n’augmentera pas les taux d’intérêt si ça va bien ! ».
La rengaine se répète depuis 3 mois. Sur le graphique, visualisés en bleu, on retrouve 4 fois le même scénario : le CAC 40 dévisse soudainement, avec un gap laissant craindre le pire… puis revient aussitôt sur ses niveaux d’avant décrochage. Cette valse entre crainte économique et réaction des banques centrales risque de durer un moment mais la musique finira bien par s’arrêter.
D’où le fait que vous entendrez à la fois des analystes vous parler d’une période euphorique des marchés actions et d’un CAC 40 qui pourrait s’envoler… et d’autres qui le voient descendre dans des profondeurs abyssales. Et parfois ce sont les mêmes qui passent d’une prévision extrême à l’autre. Pour ma part, je pronostiquerai pour les mois à venir un CAC 40 entre 3.000 et 9.000 points…
Il est frappant de constater que ces prévisions ne s’accompagnent jamais de datation. Parle-t-on de demain ? De la rentrée ? De la fin d’année ? Des années prochaines ? La bourse est un investissement qui doit s’envisager sur le long terme, pas sur quelques mois, délai réservé aux traders avertis.
Ce qui est sûr, c’est que sur une durée de 25 ans, les marchés actions sont toujours le placement le plus rentable. Mais il faut en accepter les écueils, des plus modérés (la correction de juillet) aux plus virulents (le krach de mars 2020). C’est ce qu’on appelle la volatilité.
Rendez-vous à la rentrée pour de nouvelles aventures !
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