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03

Février

2021

Trade et math

Trade et math

Madame, Monsieur, chers clients,

Depuis le krach de mars 2020, de nombreux particuliers se sont pris d’intérêt pour la bourse. Ou plus exactement pour le « trading », c’est-à-dire l’achat et la vente d’actifs sur une courte durée. Les plateformes de trading se multiplient sur Internet et les frais attractifs ont incité particulièrement les plus jeunes à se lancer. Peut-être est-ce votre cas ?

 

Sachez dans ce cas que pour être un trader performant… il faut être bon en maths !


Cliquez ici pour tout comprendre en moins de deux minutes de lecture…

 

Si vous souhaitez vous lancer, n’y allez surtout pas à l’aveugle. Les maths sont un outil à la puissance incomparable si vous les maîtrisez, mais elles sont intransigeantes si vous les ignorez. N’hésitez pas à nous solliciter si vous souhaitez en discuter…

Bien à vous,

 

Philippe Paris
"Penser sans n'être qu'un penseur"

 

Le saviez-vous ?

Le conjoint… est le parent pauvre de la succession !

 

Jusqu’en 2001, le conjoint n’avait aucun droit sur la succession de l’époux prédécédé. Seule la donation au dernier vivant permettait de gratifier le conjoint survivant démuni de patrimoine personnel.

 

Grâce aux réformes du 3 décembre 2001 puis du 23 juin 2006, les droits successoraux légaux du conjoint ont été considérablement modifiés et augmentés. Le conjoint successible est devenu un héritier de premier rang et même un héritier réservataire en l’absence de descendants.

 

Sans disposition contraire, il a un droit sur la succession ainsi que d’autres prérogatives sur le logement familial ou la perception d’une pension. Une donation au dernier vivant peut venir accentuer ces droits.

 

Mais attention ! Contrairement à l’idée reçue qui veut que le mariage crée des droits impératifs au profit du conjoint survivant, ce dernier ne bénéficie que d’un droit potentiel, par définition incertain. L’époux décédé peut avoir au préalable transmis l’intégralité de son patrimoine à ses enfants par donation ou par legs. Il peut même avoir déshérité totalement son conjoint par voie testamentaire.

 

Et si les époux se pensent protégés par la seule existence d’une donation au dernier vivant, c'est une illusion : la déconvenue peut être grande selon les actes de dispositions pris de leur vivant.

Si vous avez un doute sur votre situation matrimoniale, n’hésitez pas à nos solliciter

Jours de marchés

 

Voilà maintenant près de 3 mois que le CAC 40 louvoie autour des 5400-5600 points. Preuve s’il en faut de l’incertitude qui règne sur les marchés.

 

03 Février 2021

 

On reste dans le ventre mou du canal de tendance qui s’est dessiné depuis les plus bas de mars 2020. Ce qui signifie qu’on peut s’attendre dans les semaines à venir à une volatilité qui devrait voir le CAC 40 osciller entre -10 et +10 % par rapport à sa valeur actuelle sans que cela ne remette en cause la tendance.

 

L’aspect positif est que l’indice a plutôt bien résisté à toute les mauvaises nouvelles qui se sont succédées ces dernières semaines sur le front sanitaire (nouveaux variants du virus, couvre-feux et confinements, problèmes logistiques de livraison des vaccins, moindre efficacité de ces derniers). Une impulsion haussière existe, retenue par le contexte d’incertitude, en particuler sur la durée de la crise sanitaire.

 

En revanche, l’indice CAC 40 a pris du retard ces derniers mois par rapport aux autres indices des principales places boursières, ce qui semble frustrant. Mais les analystes pensent en majorité que – une fois la situation sanitaire normalisée - les marchés européens devraient être plus porteurs que les marchés américains.

 

Cela fait des années qu’on entend ce refrain, et pourtant les valeurs américaines, notamment les GAFAM, ne cessent de voler de records en records. Pour autant les valeurs atteintes aujourd’hui sont excessivement chères et en font un marché de pure spéculation.

 

Deux paradoxes doivent inciter à la prudence sur ces marchés américains. D’abord de grands patrons vendent une part de leurs propres actions, pensant qu’il sera difficile d’aller plus haut. Ensuite, Wall Street a vu ces derniers jours un réseau de boursicoteurs faire plier les hedge funds en pariant contre leurs positions, d'abord sur une société de jeux vidéo puis sur le métal argent, en dépit de tout bon sens économique. Deux preuves qu'il n’y a plus rien de rationnel dans une bourse américaine marquée pour longtemps par l’influence saugrenue de Donald Trump…

 

En Europe et plus particulièrement en France, le raisonnement économique prévaut. Mais il reste occulté par la crise sanitaire et les craintes d'un reconfinement pourtant sans cesse repoussé. Si les mesures prises, combinées à un vaccin distribué avec efficacité, apportent les résultats attendus, nul doute que les marchés du vieux continent sont prêts pour en profiter.

 

Continuons à croiser les doigts…


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