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04
Mars
2020
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Yes, sir ! La loi Pacte adoptée par le Parlement le 16 mars 2019 a l’ambition d’attirer les particuliers vers des fonds « ISR » (investissement socialement responsable). Ainsi les assureurs sont obligés depuis le 01/01/2020 de proposer au moins un fonds ISR dans leurs contrats d’assurance-vie. « A vos ordres ! » ont répondu les compagnies d’assurance, ne souhaitant pas déroger à la tendance actuelle qui prône l’investissement socialement responsable. Mais qu’est-ce que cela signifie et le label ISR est-il garant d’un investissement raisonné ? Sensible à la protection de l’environnement et des valeurs humaines, vous souhaitez que vos investissements financiers contribuent à un monde meilleur ? Phi Patrimoine se tient à votre disposition D’ici là, prenez soin de vous et de vos proches… "Penser sans n'être qu'un penseur"
Madame, Monsieur, chers clients,
Philippe Paris
Le saviez-vous ?
Quand les taux d’intérêt montent… les obligations se déprécient !
L'indivision est une situation juridique dans laquelle plusieurs personnes détiennent des droits de même nature sur un même bien ou sur un même groupe de biens, sans que la part de chacun de ces propriétaires indivis soit matériellement identifiable.
Concrètement, on parle d'indivision lorsque plusieurs personnes sont propriétaires ensemble d'un même bien. Cette propriété partagée peut être choisie (achat à plusieurs) ou subie (divorce ou héritage).
Le code civil instaure un régime légal de l’indivision qui constitue le droit commun lorsque rien n’a été prévu. S’il confère à chaque indivisaire toutes les prérogatives d’un propriétaire, l’exercice de ces dernières est entravé par la situation d’indivision. En particulier, la cession du bien ne peut s’envisager qu’à l’unanimité.
Mais le premier des droits de l’indivisaire est de demander à sortir de l’indivision et de provoquer le partage, seule issue pour mettre fin à une situation aussi abstraite que conflictuelle, en attribuant à chacun des biens cette fois en seule propriété, ou une soulte pour équilibrer les parts.
On l’aura compris, la situation d’indivision est à la fois précaire et rigide et les conflits qui en résultent sont nombreux, ne serait-ce que pour parvenir à un partage qui convienne à toutes les parties. En tout cas lorsque rien n’aura été entrepris pour organiser l’indivision.
Car les solutions existent : de la constitution d’une SCI pour structurer l’indivision choisie à la convention d’indivision pour adapter les règles de l’indivision subie, en passant par la donation-partage ou l’aménagement du contrat de mariage pour l’anticiper.
N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez un audit de votre situation patrimoniale…
Jours de marchés
Février 2020 restera dans les annales du CAC 40 : baisse mensuelle de 8,55% la plus importante depuis août 2011 (crise de la dette) et chute sur la dernière semaine de 11,94%, soit la dégringolade hebdomadaire la plus sévère depuis mi-novembre 2008 (crise des subprimes) !
Pourtant, l’indice avait démarré le mois en fanfare, porté par les convictions des opérateurs boursiers que l’épidémie de coronavirus n’affecterait pas durablement l’économie mondiale et surtout par le discours de la banque centrale chinoise qui avait annoncé ouvrir et assouplir le robinet du crédit pour soutenir l’économie du pays. On est donc retourné flirter avec les 6.100 points qu’on avait abandonnés mi-janvier.
Mais clairement, les opérateurs manquaient de conviction et de carburant pour s’élever plus haut, comme s’ils étaient pris de vertige à ces hauteurs inconnues depuis 2007. Et lorsque le coronavirus a pris une tournure de pandémie et touché l’Italie et l’Europe, ils se sont retranchés derrière pour justifier leurs craintes.
Le graphique en données mensuelles ci-dessous montre que si la dynamique qui perdurait depuis début 2019 est cassée, le canal de tendance de long terme est préservé :
Il n’y a que si le CAC 40 repassait sous la barre des 5.000 points que la situation deviendrait critique et affolerait les algorithmes.
Car ces derniers sont le moteur de la chute vertigineuse de la semaine dernière. L’émergence du coronavirus est ce qu’on appelle en théorie de la finance et des probabilités un cygne noir, c’est-à-dire un phénomène peu probable, mais qui a des conséquences exceptionnelles s’il se réalise. Alors qu’on est depuis plusieurs années dans une logique de crise de la demande (baisse de l’investissement et de la consommation), le coronavirus crée un choc de l’offre (baisse de la production) aussi soudain qu’inattendu.
Non pris en compte dans les modèles mathématiques, le scenario provoque un dérèglement des algorithmes. Dans la continuité d’une première baisse violente déclenchée arbitrairement, les ordres automatiques de stop loss ou de vente à découvert s’enchaînent comme des dominos au fur et à mesure que des seuils sont cassés à la baisse.
Ceux qui me lisent régulièrement se souviennent que j’avais émis la crainte qu’un évènement sérieux s’impose comme vecteur pour orienter la tendance des marchés, clairement dépourvus de repère depuis que l’on s’approche des sommets de 2007. Force est de constater qu’on y est…
Dès lors, il y a deux réactions possibles : soit se rallier à la panique générale, soit voir la situation comme une opportunité.
La panique est surtout le fait des grands comptes et des institutionnels dont l’organisation entraîne la surréaction à laquelle on assiste. Ils sont contraints d’aller dans le sens des algorithmes. Les réactions sont tellement caricaturales que mêmes les valeurs qui auraient pu être qualifiées de refuges (l’or ou la santé) n’ont pu échapper à la baisse, perturbées qu’elles sont par des volumes de transactions inhabituels.
Le plus probable est que la situation se rétablira aussi rapidement qu’elle s’est dégradée, lorsque le spectre d’une pandémie aura disparu ou sera tout au moins maîtrisé. Et cette fois les algorithmes construiront sur le référentiel des derniers mois leur retour vers les sommets.
Sans compter que les banques centrales semblent prêtes à annoncer leur soutien à l’économie si la situation dure. Pour le moment, elles se réjouissent de constater que le ralentissement ne sera pas imputé à leur immobilisme et leur intervention sera d’autant plus efficace.
Vous l’aurez compris, même si mars s’annonce tout aussi chaotique que février, il n’y a pas lieu de s’affoler pour le moment.
Dans ces conditions, le niveau actuel des marchés constitue une réelle opportunité d’acheter certaines actions à la baisse. Les gestionnaires de fonds patrimoniaux ne s’y trompent pas qui, frustrés de n’avoir pas eu le courage de se positionner sur les actions début 2019, sautent sur l’aubaine de remonter dans le train en marche à des niveaux redevenus raisonnables.
Concernant vos allocations d’assurance-vie et autre investissements, je ne toucherai pas dans l’immédiat aux profils prudents et équilibrés : une légère dynamisation devrait s’opérer automatiquement selon les arbitrages des gérants. En revanche, je reviendrai vers les profils les plus audacieux car la situation actuelle me parait un point d’entrée prometteur.
Du reste, si vous souhaitez vous positionner de manière un peu plus dynamique dans vos allocations, n’hésitez pas à me solliciter : j’étudierai avec vous la situation et les possibilités d’actualisation de votre profil d’investisseur…
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