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03
Janvier
2024
03
Janvier
2024
Madame, Monsieur, chers clients,
Tout d’abord, je vous souhaite une belle et heureuse année 2024... que je vous propose de débuter par une petite réflexion philosophique !
Dans ses Pensées, Blaise Pascal soutient que, face à l'incertitude de l'existence de Dieu, il est plus raisonnable de parier sur son existence plutôt que sur son inexistence. Pascal considère que le choix de croire en Dieu a un potentiel de gain infini (la vie éternelle et le bonheur éternel) et un risque limité (une vie de croyance et de dévotion). À l’inverse, le non-croyant prend le risque de perdre l'infini s'il s'avère que Dieu existe.
La métaphore est tentante d’appliquer ce concept au devenir de la planète. Car l’enjeu est tout aussi crucial que celui de l’existence de Dieu. Il y a ceux qui pensent que la fin de l’humanité est proche et ceux qui sont convaincus que l’homme trouvera une parade aux projections alarmantes de notre action sur l’environnement.
Face à l'incertitude sur l’avenir de la planète, n’est-il pas plus raisonnable d’y croire et d’avoir un comportement responsable, plutôt que de se résigner à accepter la dégradation inéluctable de l’environnement ? Celui qui croit a tout
à espérer à appliquer des mesures proactives pour préserver la planète. A l’inverse, le non-croyant prend le risque d’être exclu d’un futur adapté à de nouvelles conditions de vie.
A l’instar de Pascal, l’homme a de tous temps été tiraillé entre la vivacité de sa foi et la rigueur de son intelligence : on ne peut connaitre Dieu que par le cœur et non par la raison. Sans doute est-ce la question des décennies à
venir : là où les projections économiques et scientifiques dessinent un monde déchu, peut-on croire à la sauvegarde de l’humanité ?
Moi j’y crois..
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