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02
Septembre
2020
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J’entendais récemment un analyste économique nous expliquer doctement qu’après avoir perdu 40% entre ses plus hauts de février et la mi-mars, l’indice CAC 40 avait regagné plus de 43% à la mi-juin. Celui qui prend cette information au pied de la lettre en déduit que tout va bien et que l’on a retracé le terrain perdu. C’est oublier un peu vite la réalité des mathématiques.
Le pourcentage s’exprime en effet par rapport à la dernière valeur atteinte. Si les 40% se rapportent aux 6200 qu’avait frôlé le CAC 40 en février, les 43% sont exprimés par rapport à la valeur atteinte après cette chute, soit 3700 points environ.
Et si on peut vérifier que 6200 – 40% correspond en effet à 3700, l’augmentation de 43% à partir de ces 3700 nous amène à 5300 seulement. Il aurait fallu une augmentation de 67% pour revenir sur les 6200 de février. Dure réalité de l’expression relative en pourcentage des évolutions des valeurs des actions et indices boursiers.
La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui, à 5000 points, si la baisse reste de 20% par rapport à février 2020, il suffit d’une augmentation de 24% pour revenir sur les mêmes niveaux…
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