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03
Octobre
2023
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Madame, Monsieur, chers clients,
Depuis quelques mois, la collecte nette sur les contrats d’assurance-vie est en baisse. Une regrettable réticence pénalise l’investissement en assurance-
vie. Pourtant, cela reste de loin le meilleur placement, toutes catégories confondues. Essayons de le démontrer en combattant les idées reçues que l’on entend le plus souvent.
« L’assurance-vie est en danger ». Sans doute avez-vous déjà lu cette ineptie dans la presse ou les publicités pour d’autres placements. Mais j’ai déjà eu l’occasion d’expliquer que ce sont les fonds en euros qui sont en danger, c’est-à-dire l’un des supports que l’on peut intégrer dans un contrat d’assurance-vie. Il ne faut pas faire l’amalgame. En dehors des fonds en
euros, l’assurance-vie reste un investissement sans égal comme nous allons le voir.
« L’assurance-vie est surtout utile en cas de décès ». Rappelons que l’assurance-vie est un cadre fiscal : elle garantit une fiscalité privilégiée en cas de décès puisque le capital d'un contrat est versé (dans certaines limites) hors droits de succession. C’est le même cadre fiscal que celui des garanties d’assurance décès de vos contrats de prévoyance ou d’assurance- emprunteur, uniquement utiles en cas de décès. D’où la confusion. Mais le contrat d’assurance-vie en tant que placement est à utiliser de son vivant, tout en bénéficiant en plus d’une fiscalité successorale que n’offre aucun autre.
« L’assurance-vie, c’est pour les vieux ». Si l’on pouvait opposer cette affirmation en début de siècle, lorsqu’il n’y avait que des fonds en euros dans les contrats, elle n’a plus lieu d’être. On peut mettre tous types de supports
dans un contrat d’assurance-vie, y compris des actifs immobiliers, des actions ou des cryptomonnaies, qui séduisent les plus jeunes. En outre, la fiscalité privilégiée - cette fois sur les plus-values réalisées - rend le contrat plus attractif que l’immobilier ou le compte-titre classique. En fait, chaque parent devrait ouvrir au plus tôt pour ses enfants un contrat qui leur servira plus tard de super livret d’épargne.
« L’assurance-vie est un placement comme les autres ». On vient d’évoquer les deux avantages fiscaux que ne présentent pas les autres placements. En outre, la clause bénéficiaire en cas de décès est un outil d’optimisation patrimoniale très puissant pour optimiser la transmission.
« Sur un contrat d’assurance-vie, l’argent est bloqué pendant 8 ans ». Non, l’argent n’est jamais bloqué sur un contrat d’assurance-vie. C’est la fiscalité sur les plus-values qui devient optimale après 8 ans. Mais, en cas de rachat avant les 8 ans, cette fiscalité reste privilégiée : bien moindre que sur les revenus immobiliers et, pour les versements effectués depuis 2017, aussi réduite que pour les autres revenus mobiliers (PFU).
« La fiscalité des revenus est confiscatoire ». Seuls les produits sont fiscalisés : en cas de retrait sur votre contrat, on considère que vous récupérez une part de vos versements. Prenons un investissement de 100.000 €. Placé en immobilier, s’il vous rapporte 3.000 € de loyers, ils seront fiscalisés à 47,2% en moyenne, soit 1.416 €. Sur un contrat d’assurance-vie qui rapporte 3%, si vous retirez 3.000 € dès la première année, vous serez taxé de... moins de 30 € !
« L’assurance-vie ne rapporte plus rien ». C’est là précisément que l’on fait l’amalgame avec les fonds en euros, qui ont rapporté de moins en moins ces dernières années. Avec la remontée des taux, vos assureurs vont vous offrir cette année un peu plus de performance sur leurs fonds en euros. Mais c’est une stratégie qui pourrait les mettre en péril en cas de remontée durable des taux ; on en a déjà parlé. Pour le reste, un contrat d’assurance- vie est une grande marmite : c’est ce que l’on va mettre dedans qui va faire le succès de la recette.
« L’assurance-vie, c’est compliqué ». Il est sûr que si vous êtes livré à vous-même sur les contrats proposés sur Internet pour choisir vos fonds parmi la multitude qui existe, avec comme seule source d’information les forums ou les rumeurs, il va être difficile d’élaborer une bonne recette. Il faut donc un cuisinier : c’est lui qui va ajuster et mélanger les ingrédients pour ne pas vous laisser un goût amer. C’est le rôle du conseiller en gestion de patrimoine.
« Il y a beaucoup de frais sur un contrat d’assurance-vie ». Tout service a un coût, d’autant s’il est de qualité. Mais ce coût n’en demeure pas moins incomparable avec celui d’un investissement immobilier par exemple. Ensuite, tout dépend de votre relation avec votre conseiller. Les clients de Phi Patrimoine savent que ces frais sont déterminés avec mesure. Du reste, la réglementation oblige à la plus grande transparence et ils vous sont communiqués dans le détail avant chaque versement et sur les états de situation que vous recevez périodiquement. Précisons que d’ici quelques années, quand le principe des honoraires sera généralisé, les commissions des contrats - qui constituent l’essentiel des frais - disparaitront !
Le contrat d’assurance-vie reste assurément un placement sans équivalent. Quels que soient vos objectifs, un conseiller en gestion de patrimoine saura vous proposer une solution qui répondra à vos attentes. Ajoutons que depuis 2023, il devient possible d’exprimer également ses préférences en termes d’investissement durable. De quoi faire du sur-mesure pour chacun d’entre vous. On en parle ?
Bien à vous
Philippe Paris
“Penser sans n'être qu'un penseur”
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